Point h^ut, à Saint-Pierre-des-Corps

Construction et réhabilitation des locaux de la compagnie OFF et du pOlau (pôle des arts urbains) : café-restaurant, salle de répétition, halle de 2 000 m², ateliers

Projet réalisé en tant qu’architecte associée de l’agence Construire

Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire)

Quand

Janvier 2012 – Octobre 2014

A la demande de

Maud Le Floc’h du pOlau et Philippe Freslon de la Compagnie OFF

Pour

Marie-France Beaufils vice-présidente de la Communauté d’agglomération Tour(s) Plus et maire de Saint-Pierre-des-Corps

Conçu par

Chloé Bodart et Loïc Julienne

Avec

Patrick Bouchain (scénographe), Ariane Cohin et Léo Hudson (permanence architecturale), Pedro Villegas (économiste et OPC OTEEC 79), Yves Jacquet (bet structure métallique), Eric Charrier (bet fluides), Paulo Dos Santos (bet béton)

Construit par

GMB (GO), ACML (charpente métallique), CHARPENTE CENOMANE (charpente bois), SMAC (couverture), BRUNET LOISEAU (CVP), HERVE THERMIQUE (électricité), Compagnie OFF (agencement métallique)

Surface

3 000 m²

Montant des travaux

3 millions € HT

Sur le territoire de Tour(s) Plus, à Saint Pierre des Corps, le long d’un des plus grands faisceaux de voies ferrées français, un nouveau quartier est en train de naître. Au bord de celui-ci, le long de la rue des Grands Mortiers, des bâtiments sans qualité présentent un front hétéroclite. Ils abritent des activités très diverses, essentiellement commerciales. La compagnie Off et le pOlau y ont élu domicile. Ils tiennent là une activité non commerciale qui participe pleinement à la dynamique de ce quartier en mutation et rayonne bien au delà des frontières de la communauté d’agglomération.

comme une crête colorée portant haut et fort la transformation du lieu

Nous apprécions Off+pOlau pour ce qu’ils sont et pour ce qui les rapproche : celui qui fabrique de l’art urbain et celle qui pense l’art urbain. Pour faire ville, il fallait commencer par le lieu même où leurs deux savoirs se rencontrent : la rue.

Afin de garder au lieu sa liberté, de ne pas le figer dans des finitions trop contraignantes, d’en laisser le libre usage à ses utilisateurs en leur permettant toutes les appropriations, nous livrerons des surfaces « non finies » : aux normes réglementaires, confortables et praticables, mais totalement brutes. C’est ainsi que nous parvenons dans toutes nos réalisations à respecter les coûts tout en en faisant plus que ce que réclamerait la stricte application d’un programme conventionnel. C’est aussi cela, le « développement durable… »

Tout chantier doit être considéré comme un acte culturel, faisant de ce moment fort de la transformation de la cité un événement ouvert à tous.

Le coffee est un espace fondamental de rencontre et d’échange sur le site qui ne pouvait être déplacé que pour une bonne et juste cause… Première idée : ne jamais le fermer ! Faire du coffee existant le centre de la cité de chantier destinée à la construction de l’ensemble neuf, puis dans un second temps le faire basculer dans son nouvel espace pour renverser la perspective et regarder depuis cette nouvelle cité de chantier la transformation de l’ancienne halle.

Aucun chantier ne devrait être « interdit au public ». Le chantier est un lieu d’apprentissage et d’émerveillement.